Bonjour
tout le monde,
Je vous souhaite mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année, qu’elle nous soit
riche d’échanges et de partages chaleureux.
La vie dans le sens évolutif nous veut du bien et pourtant, nous pourrions presque le prendre mal 😉
Quel que soit le ou les défis qui se présente(nt) à nous, rappelons-nous que chaque scène de vie que nous créons nous propose d’apprendre, de traverser ou d’accepter quelque chose de précis nous concernant directement. Tout est créé par nous et pour nous. J’imagine que le concept au départ, peut être complexe à accepter, cependant avec le temps, l’observation, la constance, une fois intégré, il prend tout son sens.
Je me disais, peut-être si c’est le moment pour vous, vous pourriez prendre le risque de tout mettre en oeuvre pour vous mettre en amour. Ce qui demande une transformation, ce qui demande de décaler son point de vue, de faire bouger la qualité de son regard, de le tourner vers quelque chose de plus intérieur, au coeur, car le coeur est là partout et c’est la porte de sortie, car c’est au coeur, au centre du centre, dans cet espace vide de tout que le possible du vivant émerge.
« A chaque pas,
il ne tient qu’à moi de suivre ce que je perçois vivant au coeur. »
Chacun porte en lui
le germe du processus
de retour intérieur.
Et peut-être cela commencerait-il par accorder plus de confiance à ce qui est ressenti, plutôt que de croire ce qui est pensé.
Et peut-être, lorsque la capacité d’écoute est déjà bien ouverte en soi, serait-ce de reconnaitre de plus en plus souvent sa petite voix intérieure à travers les flots plus ou moins denses de pensées qui passent et se conceptualisent à travers le mental.
On m’a parfois dit que le vide, justement, fait peur, et pourtant c’est là qu’est la voie du vivant, car de là vous saurez dans votre quotidien ce que vous aurez à faire (l’agir, on peut appeler ça aussi l’action de grâce), c’est insufflé. C’est là où la vie t’invite.
Alors par quoi commencer ?
Sans doute par prendre le temps de se poser, de se déposer, de rester avec soi, « chez soi », combien même ça peut être mal aisé, inconfortable parfois. Revenir vers soi, qu’on se sente en bonheur ou alourdi, car ce sont les deux pôles d’un même mouvement.
Pour ainsi rétablir tranquillement l’information juste, tout ce qui ne résonne pas étant à « virer », à congédier. Le passé, avec son lot de croyances et d’interprétations peut nous conditionner, mais la bonne nouvelle, c’est qu’on n’est pas coincé dedans, on peut bouger.
Vous vous rappelez le mot du mois dernier ? « Le grand mystère, c’est un rendez-vous, un rendez-vous avec toi-même », un rendez-vous d’Amour. Il y a deux natures en nous, une part « blessée » qui est le petit personnage auquel nous sommes plus ou moins identifié (peut-être le temps est venu de faire tomber les masques) et une part Divine qui est l’individualité, le meilleur de nous-même. Ce meilleur de nous-même, qui n’a rien à voir avec la notion de bien ou de mal. Cela demande du discernement, d’apprendre à différencier les deux.
Cela demande d’apprendre à se co-naître, d’aller à sa propre rencontre, si nous ne nous sommes pas déjà un peu rencontré, comment pourrions-nous rencontrer vraiment ce que nous appelons l’autre ? On peut se poser la question 😉
Osez faire bouger les choses.
Bonne fin de semaine.
Christelle
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28/01/2021 – mot mensuel de février
Crédit musique : cdk – Sunday by Analog By Nature (c) copyright 2016 Licensed under a Creative Commons Attribution (3.0) license.