Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous allez bien, et que vous êtes en pleine forme. Cette semaine, je vous ai préparé une version audio pour résumer un peu tout ce dont je vous ai parlé ces dernières semaines et éclaircir cette notion du bien-être. Vous pouvez la télécharger.
Version audio Mp3 :
Version texte :
Alors, il était question… de choix, choisir de suivre les mouvements en soi… commencer à ressentir le vivant… tout comme, commencer à ressentir ce qui n’est plus pérenne.
C’est donc une invitation ; Une invitation à écouter… à laisser aller…à vivre simplement les mouvements, à laisser circuler vos mouvements… pas ceux du voisin, et c’est bien là le problème. Suivre vos mouvements pour enfin arriver à votre grand OUI, dans toute sa simplicité, sa grandeur, sa splendeur. Il s’agit à quelque part, de vous honorer, ni plus ni moins, sans fioriture, ni amoindrissement. Osez juste ça…
Je vous convie, à vous déposer quelques instants, à écouter… à prendre le temps de respirer profondemment… je me relâche, je m’étire, je peux bailler, je me détends… j’inspire sur 4 temps…plutôt par le nez et je souffle toujours sur 4 temps, par la bouche, un peu comme si je soufflais dans une paille….
….
allez, Reste avec toi, profites en pour te déposer dans cette pause… écoute… c’est là, au creux du silence, que tu peux t’entendre, t’écouter, te comprendre, te connaitre, te rencontrer, c’est un rendez-vous.
Cette connaissance de soi va amener à guérir le coeur et à laisser aller le mental, je dirais plutôt que le mental retourne à sa place, l’intellect, cette partie de soi, est l’outil et pas des moindre, mais pas le maître. Vivre ou se rapprocher de l’harmonie Corps-Coeur-Esprit. Un beau challenge d’actualité, non ? Les outils dont nous avons besoin nous sont proposés au fil de notre parcours, à nous d’en voir la magie, à nous de nettoyer nos filtres intérieurs pour les percevoir.
Et bien, je reprends cette notion de sens de l’existence, retrouver du sens quand on l’a perdu… ou en partie, pas si simple ?! C’est lorsqu’on a perdu tout sens, que tout nous semble prendre l’eau, qu’il y a de nouvelles possibilités. Quelque chose de nouveau, comme retrouver un élan de vie, regagner de nouvelles étincelles pour honorer sa flamme intérieure… Refaire lien avec ce qui est essentiel pour soi, dans sa manière de bouger, de fonctionner et d’être. Incarner ses propres choix… pour une vie libre, inspirante, sur mesure ! Une vie qui fait bon goût.
J’adore lorsqu’Alice, le personnage créé par Lewis Carroll exprime :
« Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qui nous empêche d’en inventer un ? » Alors oui, un millier de fois ouiii, inventez, réinventez, retrouvez vos rêves personnels. L’idée aujourd’hui est de vous mettre dans l’énergie de votre enfant intérieur, vos élans originels.
Ce qui nous rend unique, c’est la combinaison de nos désirs, de nos traditions, de notre histoire et des circonstances de notre vie. Un peu comme si nous étions des particularités, je suis une particularité, vous en êtes une autre. Et ça, c’est déjà magique en soi !
On part de là où on est, pas de là où on voudrait être. Donc, si on ne l’aime pas… sa vie, ou en partie, si on ne s’aime pas, ou pas suffisamment, il est plus que temps de commencer … méthode kaizen, méthode des petits pas, tous les jours. Parce que c’est l’action qui libère. Comme j’aime à le dire, si tu restes dans ta tête, tu prends perpète…
On part de l’impossible vers le « c’est possible ».
Votre vie aujourd’hui vous correspond-elle ? Qu’aimeriez-vous bouger, changer, ajouter, modifier ? Chaque jour, nous amène à participer au renouvellement de notre vie.
Vous êtes votre propre référence, lorsque nous nous sentons mal, nous nous devons de faire bouger quelque chose pour améliorer la situation, que ce soit physiquement ou/et psychiquement. Vous êtes votre propre cadre de référence.
Nous sommes nés pour évoluer, nous sommes programmés pour évoluer. Il faut bien réaliser que rien ne changera si rien n’est tenté, si vous ne testez rien de nouveau.
C’est à partir de la cohérence et de l’authenticité avec vous même, que vous pourrez prendre la décision de modifier la façon dont vous regardez votre vie. On ne change pas le monde, on change son regard. Et de cette qualité du regard, tout est possible, car ce n’est pas ce qui m’entoure qui me rend heureux ou malheureux, mais bien ma façon de le regarder.
Et c’est ça qui est important, votre point de levier est là, prendre la décision d’améliorer la qualité de votre vie. C’est-à-dire qu’on soit bien d’accord : ça commence par aimer sa vie telle qu’elle est.
Mettons le focus sur ce que que nous voulons, sur ce qui fonctionne. Clarifier, clarifier au fur et à mesure, à petits pas, mais sûrement. Apprendre à se demander à soi-même où on en est, qui l’on est et ce que l’on désire véritablement au fond de soi. Car à quelque part, on ne laisse jamais l’énergie fonctionner seule, en roue libre, car c’est là qu’on est virevolté comme une feuille au gré du vent et que nous sommes manipulable émotionnellement.
🍀 Qu’est ce qui est ? –> ressentis et pensées
🍀 Qu’est ce que je veux ? –> savoir faire des choix, le plus rapidement possible c’est mieux
🍀 Qu’est ce que je fais ? –> poser des actions suivant nos choix et les faire (braver les peurs)
Alors, je reprends cette notion de bien-être… vous allez voir que c’est simple, et super compliqué en même temps, parce que l’un ne va pas sans l’autre. C’est dans le quotidien que ça se joue. D’un point de vue psychologique, la prise de conscience, c’est déjà un puissant agent de transformation, mais ça ne suffit pas. Sentir ce qui a besoin d’être transformé, transcendé pour redonner de l’espace au courage d’être soi.
Quand on quitte un vieux système, le plus compliqué est en fait de générer le nouveau. Cela se fait en même temps. Il est bon alors de savoir prendre le temps (je reviens à la méthode des petits pas), car les changements renvoie au départ, de l’instabilité, de l’inconfort et de l’incertitude.
Ces prises de conscience sont donc parfois malaisées, à l’image d’une partie de nous-même endormie, elles sont parfois engourdies, sensibles, douloureuses, parfois longtemps, avant que ça circule à nouveau. Le lien se rétabli doucement. Il suit son propre tempo, indépendamment de notre volonté. Les petits changements sont souvent les plus puissants. Être avec soi, plutôt que contre soi. S’enrichir des situations qu’il nous est donné de vivre, plutôt que de lutter contre. Je vous avoue que cela change grandement les perspectives.
Ce qu’on appelle le Bien Être est ainsi un équilibre dynamique basé sur le Respect et l’Ecoute De Soi. C’est ce qui va permettre de développer le dialogue entre le corps et l’esprit et entre l’esprit et le corps, (ça fonctionne dans les deux sens), en passant par le coeur. Et aujourd’hui, les coeurs souffrent, des blessures issues de milliers d’années de contraintes et autres maltraitances. La course au bonheur, telle qu’elle nous est présentée acutellement est une illusion, simplement parce que nous sommes le bonheur que nous cherchons, nous le sommes.
Le jeu du bien-être, la souffrance et le plaisir/jouissance, l’agréable et le désagréable sont à peu près dans la même balance. La majorité de la population veut vivre dans un monde où il n’y aurait qu’un pôle, qu’une partie. Paix sans guerre, plaisir sans souffrance, du bien sans du mal, du soutien sans challenge, de la gentillesse sans de la méchanceté, l’amour sans la haine (je ne parle pas de l’Amour un, manifesté via les polarités). Mais ce qui est inconfortable, souffrant, est une préparation à passer à un autre niveau, une préparation à grandir. A court terme, la souffrance est de la peur, de la colère, du défi, du conflit, du chaos, à long terme, c’est ce qui vous permet, vous permettra de grandir en maturité. Pour résumer, c’est à partir de l’inconfort qu’on grandit.
Dès lors que vous donnez du sens à votre souffrance et bien vous arrêtez de souffrir. Le défi est là, entrer dans l’axe vertical. Le bien-être n’est pas ce que l’on nous vend, le bien-être, c’est mettre du sens dans ce que vous êtes amené à vivre. La vie ne vous donne pas ce que vous ne pouvez pas gérer, vous êtes la vie. Le libre choix sur cette planète, c’est juste ça : accepter ce qui est ou refuser ce qui est.
Vous pouvez changez votre façon de regarder votre vie, en rendant les choses plus facile. Voir sa vie comme un cadeau, voir que vous êtes une opportunité pour le monde, vous êtes une porte ouverte sur le monde. Posez vos valeurs de vie, redonnez-vous de la valeur en vivant votre vie de tous les jours en fonction de vos états et de leurs manifestations, l’honnêteté avec soi-même là où on est.
Ainsi, c’est un bon début pour voir sa vie d’un nouvel angle, une descente dans notre nature humaine. Je citerai Matisse : « Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir ». Être audacieux et oser vivre votre vie pleinement, c’est reconnaître pleinement ce que vous êtes !
Si vous le souhaitez, n’hésitez pas à me faire retour. En attendant, je vous souhaite un bon week end et vous dis à très bientôt !
Crédit musique : cdk – Sunday by Analog By Nature (c) copyright 2016 Licensed under a Creative Commons Attribution (3.0) license.