Happy letters – 487


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« Nous agissons toujours comme si le confort et le luxe étaient essentiels à notre existence, alors qu’il suffit pour être réellement  heureux de trouver quelque chose qui nous intéresse passionnément » Charles Kingsley.

Ce quelque chose à trouver, ne serait-il pas simplement de suivre nos élans vivants, sans laisser interférer le bruit de nos pensées, le bruit des opinions des autres ? Ce quelque chose est déjà en chacun, à laisser vivre, ou à retrouver pour le laisser vivre. 

Et si l’essentiel était de veiller à se faire de la place, la place centrale dans son existence pour se permettre d’exprimer ses élans vivants en se mettant à leur écoute, c’est-à-dire ressentir ses élans qui prennent source au niveau du coeur, plutôt que d’écouter avec sa tête et suivre ce qu’on pense être bien ou pas bien, dans une morale apprise et subjective et pour la plupart du temps inconsciente. 

Il y a d’admirables possibilités en chacun à laisser s’épanouir. 

Bon week end 😉

Happy letters – 485

Est-ce le bon jour pour entreprendre ce qui vous tient à coeur ? Ou tout simplement envisager une nouvelle façon de l’expérimenter si la façon dont vous l’aviez entrepris ne vous a pas convaincue ? 

Nous sommes souvent si exigeant et impitoyable avec nous-même que nous en oublions l’essentiel : Ralentir, peut-être même arrêter la course pour ressentir ce que nous voulons vraiment. Apprendre à vivre simplement avec ce que nous sommes, là où nous en sommes en gardant à l’esprit qu’au moment où nous faisons quelque chose, nous le faisons avec nos possibilités du moment, suivant les conditions qui nous entourent et notre vécu.

Et donc où en êtes-vous avec la culpabilité lorsque l’exigence, l’inflexibilité résonne avec la démesure sans indulgence vis-à-vis de vous-même ? 

La culpabilité aurait-elle donc un sens ? Si nous regardons la vie du point de vue juste ci-dessus (Apprendre à vivre simplement avec ce que nous sommes, là où nous en sommes en gardant à l’esprit qu’au moment où nous faisons quelque chose, nous le faisons avec nos possibilités du moment, suivant les conditions qui nous entourent et notre vécu).

Ne serait-elle pas qu’un schéma de pensées qui nous emprisonne dans le passé si nous n’y prêtons pas garde ? Elle nous empêcherait donc de vivre ce qu’il y a à vivre maintenant. La culpabilité nuirait grandement à aller dans la nouveauté. Dans le même temps, elle serait aussi un signal d’alarme, et c’est là que ça devient vraiment intéressant,  plutôt que de la ruminer, de la négativer, nous pourrions voir en elle un tremplin, une énergie, un mouvement de pensées de culpabilité qui cacherait simplement une peur, des peurs d’agir dans ce qui nous tient à coeur… à parfois ne plus savoir ce qu’était notre première impulsion, notre élan primordiale.

Et si nous étions complètement okay avec elle, nous pourrions simplement constater, qu’elle nous montre une voie vers ce qui nous tient à coeur, ce qui nous donnerait l’occasion de faire un nouveau choix, un choix plus conscient, un choix plus élevé. 😉

Je vous souhaite un week end soleil ! 

Happy letters – 484

Pour mieux se connaitre, il est essentiel de porter une attention Consciente à notre « santé » émotionnelle. 

Lorsqu’une stimulation nous arrive, lorsqu’une émotion se fait ressentir, il est nécessaire, plus ou moins consciemment, plus ou moins volontairement, de passer par quatre stades pour y apporter la réponse la mieux adaptée, la plus « juste » au sens de la plus noble. (au sens chinois de « Zheng », « ce qui est droit »).

La première phase consiste à se déposer. Accepter,  accueillir la stimulation, l’émotion qui naissent. Prendre du recul, quelques mm de distance, pour sortir dans un premier temps des jugement de valeur et du rôle social (le Moi social). Ne plus porter de jugement permet de remettre les faits à leur bonne place, de les remettre dans l’ensemble de ce qui fait notre vie sans y ajouter du drame.

La seconde phase nous permet alors d’élaborer ce qu’on pourrait appeler un « plan de bataille », ou encore élaborer une stratégie. Ceci ne peut se faire que si le premier stade est réellement accompli, c’est-à-dire que les choses se sont posées de façon objective pour voir/recevoir la réponse la mieux adaptée, la plus « juste » pour la ou les actions à mener. Si nous ne prenons pas le temps de nous poser, de nous déposer, il peut bien sur y avoir une réaction immédiate, instantanée. Mais il ne s’agit pas de la réponse la mieux adaptée. Il va plutôt s’agir d’un réflexe conditionné lié à une blessure émotionnelle du passé. (laquelle on peut conscientiser également bien sur en se faisant aider/soutenir)

Ce plan, cette stratégie est plus ou moins compliqué et dépend de multiples facteurs, elle se fait de façon plus ou moins consciente. Comme dit plus haut, dans les cas plus complexes, cela peut nécessiter de passer des appels à un tiers, de demander conseil, de réunir certains documents… d’éclaircir, de clarifier la situation.

La troisième phase, le passage aux actes. Ce serait évidemment inutile d’avoir élaboré un bon plan d’action s’il n’était pas suivi dans les faits. Là encore, passer à l’action, oser, peut être plus ou moins compliqué. Pourtant faire chaque jour quelque chose qui nous « coûte » nous amène sur le chemin de l’audace, bien sur il est question ici d’actions réalisables, réalistes. Je citerais Goethe « Ce que vous pouvez faire, ou pensez pouvoir faire, commencez-le. L’audace a du génie. »  Et vraiment, à quelque part, faire quelques pas vers la nouveauté, à mettre en place cette stratégie en action est ce qui nous « sauve » de la sclérose. Peut-être y aura t’il quelques peurs à affronter 😉

La quatrième phase nous amène à l’évaluation des résultats des premiers actes, de leurs réponses, et à modifier éventuellement le(s) plan(s) d’action. Le résultat de nos stratégies, de nos mises en actes, ne dépend pas de nous, ne dépend pas uniquement de nous. Il y a des choses qui nous dépassent, c’est là où nous avons aussi l’occasion de renouer avec le mystère de la vie.
Se relâcher, c’est accepter (intellectuellement), accueillir (au niveau du coeur), intégrer (corporellement) le fait qu’il y a des éléments qui échappent à notre contrôle.
« Lâcher prise, ce n’est pas renoncer à l’action, mais dans l’action » disait Sathya Saï Baba.

Ainsi comment le ressentez-vous ? Ne serait-il pas temps de ralentir pour oser des choix pleinement conscient tout en laissant la nature, le mystère de la vie s’occuper du reste  ! 

Bon week end. 

Happy letters – 483


Une pause dans l’infolettre depuis fin janvier…
Après quelques mois, une part de moi voit cela comme très lointain, tandis qu’une autre à la sensation qu’il s’agissait d’hier.
L’écoulement du temps,  une chose qui nous est tellement subjective… ne trouvez-vous pas ? 
Enfin…


Je suis enchantée à l’idée de vous retrouver. Et puis je vous suis reconnaissante de continuer à suivre cette aventure. N’hésitez pas à faire circuler ses billets ou/et à intervenir si vous en ressentez l’envie, c’est maintenant plus facile en le faisant directement dans cette partie réservée uniquement aux abonnés. (lien pour les commentaires en bas de l’article)

Je souhaite toujours autant que vous éprouviez de la joie à lire ces notes tout comme je vis de l’enthousiasme à les écrire.
La Vie, c’est un peu comme un fruit à savourer, à chaque jour une saveur quelque peu différente. Un des éléments les plus important pour vivre mieux, être plus serein avec ce qui se vit, consiste à développer la confiance en soi et à la cultiver au quotidien en affirmant simplement ses choix, Être dans sa vibration en conscience. Tout un programme… un vrai challenge…

Dans un monde où l’accent de ce qui nous parvient de l’extérieur est bien plus souvent du malheur, du drame que de la joie et des bonnes actions, il devient vital d’entretenir et de faire circuler nos pensées les plus hautes, nos gestes les plus nobles, toujours en accord avec soi bien sur, pour soi et pour tous, nul besoin d’attendre une raison particulière pour être dans cette respiration. En restant présent à soi même et à ce qui se vit dans la journée, vous verrez combien la vie vous offre de multiples occasions. Prendrez-vous le temps de contacter ce qui se trouve en vous ? 

Cette fin de semaine, je souhaitais tout simplement faire une petite randonnée dans l’espace des Happy depuis les débuts de leur création. Je fais le voeu qu’elle vous inspire, qu’elle contribue à donner l’occasion à de nouveaux élans, à de nouvelles idées.

Être Heureux… Suivez votre cœur… Trouvez une nouvelle perspective…
Montrez-vous… Ayez le sens de  l’Émerveillement… Trouvez des gens que vous Aimez… Relativisez le regard d’autrui… Fixez-vous des objectifs… Aidez les autres… Dansez… Apprenez à la source de ce qui vous apparait comme des échecs… Croyez en vous…

Prenez soin de Vous… Affrontez vos peurs… Allez au musée… Faites de l’exercice… Limitez la télévision… Entrez en contact avec la nature…
Allégez le poids que vous supportez… Prenez une bonne nuit de sommeil… Lisez des livres… Achetez vous des fleurs…

Ne vous comparez pas avec les autres… Ne vous faites pas du mal en vous culpabilisant… Soyez ouvert à de nouvelles idées… Restez simple : observez-vous dans votre vie quotidienne… Ne vous concentrez pas sur des idées négatives… Concentrez vous sur la création de ce que vous désirez… Prenez du temps juste pour vous amuser… Gardez la romance dans votre vie… Faites une liste de gratitude… Aimez votre terre mère… Appréciez ce que vous avez… et surtout, surtout soyez fidèle à vous même, à vos valeurs…

Je vous souhaite un très bon week end.