Entre structure et fluidité…
« Partage tes journées entre le prévu et l’imprévu. » Henri Frédéric Amiel (1821-1881)
Ne pensez-vous pas, ou peut être même, le ressentez-vous déjà, qu’une des seule chose qui rend heureux fondamentalement et continuellement, c’est de progresser. Le progrès a quelque chose de vivant en soi, il amène à découvrir les différentes facettes de la personnalité, et si nous y portons une attention authentique, nous donne l’occasion d’affirmer ce qui est au plus juste, au plus vrai dans chacune de nos actions.
Et si progresser, ça commençait simplement par porter attention à nos journées ? Comment les élaborez-vous ? Est ce que tout est prévu, booké (voir surbooké) à la demi-heure près, à la journée, à la semaine, voir des mois à l’avance ? Et ainsi, journée hyper contrôlée, casi hypnotique, amènera comme conséquence à plus ou moins long terme, un sur stress conscient ou non.
Ou laissez-vous un peu de place à l’imprévu ? Même parfois toute la place à l’imprévu, ce qui induira à la longue, au fil des jours, un genre de flottement, d’égarement.
La journée se construit progressivement et tranquillement. Et pour qu’elle le soit, il est préférable de préparer, de structurer un minimum sa journée, un genre de prémaquette plus ou moins détaillée suivant ses gouts et ses couleurs personnels. Tout en se donnant de l’espace, c’est-à-dire en se permettant d’accueillir toute éventuelle modification insufflée par une inspiration passagère. En se permettant la possibilité de modifier au fur et à mesure ce qui a besoin de l’être. On fait appel ainsi à la fois au mental et à l’intuition.
C’est là que c’est réellement intéressant, vivant, le progrès, l’épanouissement, là, dans cette rencontre entre l’intuition et le mental !